Voilà qu'enfin est arrivé la course phare de ma saison, le grand raid de la réunion plus communément appelé la diagonale des fous!
Pour la plupart d'entre vous, vous ne comprenez pas pourquoi elle porte ce doux nom! Après mon récit, vous en saurez un peu plus...
Je suis donc arrivé à la Réunion 9 jours avant la course afin de me balader sur l'île et de profiter un peu de la plage!
L’acclimatation est bonne et après la remise des dossards la veille, je profite d'un petit moment relaxant au jacuzzi de l'hôtel le matin de la course. En effet, la diagonale démarre à 23h et il faut rester bien reposé et calme avant de partir. Je ne dors malheureusement pas et nous nous déplaçons assez tôt à Saint-Pierre pour éviter la cohue!
Je profite pour m'habiller et manger un peu avant le départ. Je me rends ensuite au contrôle matériel. La cohue commence et après être pressé de partout par les autres coureurs, je peux me faufiler pour atteindre le contrôle matériel. Tout est ok et je me rends devant en attendant le départ. C'est assez long à attendre mais j'écoute un peu la musique locale et l'ambiance est déjà bien présente! Un peu avant le départ, je peux m'avancer dans le sas élite et nous sommes ensuite lâchés jusqu'à la ligne de départ. La première course commence et c'est le sprint pour garder une bonne place, de la folie!!! Ça pousse de partout! Et ce n'est même pas le départ!?
5-4-3-2-1, les fous sont lâchés! C'est indescriptible, il y a un tel monde et tout le monde part à fond. J'entends les feux d'artifices et après 1km très rapide, je me mets sur la droite de la route pour prendre mon rythme. Que de monde toujours au bord de route! Nous sortons enfin un peu de la ville et ça commence à monter et être mieux pour moi. Ce nouveau départ est une inconnue et je suis quand même surpris de voir 2-3 montées plus raides dans les champs de cannes. Je rattrape les femmes dont les 2 Emilie (Leconte et Forsberg) et je continue mon petit bonhomme de chemin. Avant le domaine Vidot au km15, c'est une ambiance Tour de France avec des gens qui s'écartent sur votre passage! Super, quelle ferveur locale pour cette course!!!
Un peu d'eau et me voilà au bout de ses 15 premiers kilomètres. La partie jusqu'à Notre Dame monte un peu plus et je rejoins Oscar Perez dans la forêt. Je suis content car les sensations sont bonnes et mes longs pas fonctionnent bien sur cette portion où je reprends de nombreux coureurs. Le brouillard traine et j'enfile mon coupe-vent pour éviter de prendre froid. Comme d'habitude, le balisage est super léger et mieux vaut faire confiance en allant tout droit en cas de doute. Une balise chaque 400m, je ne trouve pas que cela fait beaucoup! Notre Dame, km 25, c'est en plein brouillard que j'arrive au pointage. Je repars et me voici sur une super route en goudron. Avec ce brouillard, même pas sûr d'être au bon endroit et je ne sais pas si ça monte ou pas! Au moins je regarde les bornes kilométriques et je compte tous les 100 mètres jusqu'à la prochaine borne. Pas trop intéressant... Enfin,une lueur, une frontale et je bifurque à gauche. De courageux spectateurs applaudissent tous les coureurs!
Je me retrouve maintenant sur une crête entre bouses de vaches et barbelés! Le top! Et puis ça monte et ça descend. J'attends impatiemment d'arriver au Piton Textor pour en finir avec ce nouveau départ que je n’apprécie pas énormément! Encore cette crête avant de prendre une longue route forestière jusqu'au Piton sec. Je revoie enfin quelques coureurs et je peux revenir sur 5-6 coureurs jusqu'au Piton Textor où un gros ravito m'attend. Un petit mot a la TV, je suis bien et je profite enfin de voir la magnifique pleine lune. Quel moment magique mais la descente de Mare à Boue retient déjà mon attention et je dois me focaliser sur le sentier! C'est une jolie descente, un peu plate et après une longue ligne droite sur route en béton j'arrive au ravito au km 50. Durant la descente, je suis surpris de voir une frontale se rapprocher alors qu'il me semblait bien descendre. Le jour pointe et je peux me faire une petite idée, c'est une fusée blanche qui arrive derrière moi, c’est Emilie Forsberg!
Je remplis mes gourdes de thé chaud et d'eau et je profite pour ranger ma veste. Emilie repars et je décide de partir à ses trousses. On discute un peu et elle part devant moi. Je me motive et je relance à mon tour pour la suivre. Le rythme est parfait et je me trouve en bonne compagnie! Elle fait le rythme sur le début qui est plus plat et ensuite je prends le relais dans le difficile sentier pour atteindre Kerveguen. Ce n’est pas évident car avec les racines et cailloux, j'ai un peu de peine à courir. C'est long et nous parlons un peu avec Emilie... Enfin la fin est en vue et il est possible maintenant de courir. Je laisse passer Emilie au départ de la descente où elle commence sa danse! Quel talent! Elle descend très bien et je profite de la suivre. La descente est sympa mais un peu dangereuse et il est nécessaire de retenir un peu pour éviter la chute. Voilà après 8 échelles et d'innombrables marches, nous voici à Mare à Joseph. Un peu d'eau et en route pour Cilaos. Il fait bon, ça va bien jusqu'à maintenant et l'envie est grande de partir pour le cirque de Mafate!
On reprend Guillaume Le Normand avant le stade, affaire à suivre... Je rentre et ressors directement avec 2 cuisses de poulet et des pâtes pour menu. Emilie file vers son assistance pour un arrêt express et moi je vois ma famille! Je prends le temps de me changer, manger et bien boire. Après 10 minutes, c'est parti pour le col du Taïbit via la cascade Bras Rouge. 65km de fait jusqu'à maintenant!
Je repars en digérant le poulet. Il commence à bien chauffer et je m'arrose à toutes les ravines de peur du coup de chaud. Je monte bien et peu avant le pied du Taïbit, je reprends Emilie. L'équipe est reconstituée! Me voici à la route d’Ilet à Cordes. Un peu d'eau et c'est parti à l'abordage ! Je suis déterminé et j'espère revenir un peu dans cette montée. Emilie est un peu derrière et à l'aide de 2 petits raccourcis, elle recolle. Quel mental! C'est une crocheuse! Nous continuons cette montée et je ris lorsqu'on l'appelle "Madame Jornet"! Ça monte bien et après 1h03 d'ascension nous sommes au sommet! Mafate est là devant, le rêve prend forme! L'hélicoptère nous cherche à travers la forêt et va nous suivre toute la descente. Ça motive et on descend vraiment pas mal! En plus le plaisir est au maximum! Voici déjà Marla, petit îlet bien sympa. Je trouve un peu de riz, je prends des biscuits et c'est reparti!
On descend rejoindre une petite ravine avant un bon mur pour nous mener à la plaine des Tamarins. On nous dit que Nathalie Mauclair n’est pas loin et on relance bien. Le temps se couvre un peu et ce n’est pas plus mal car c'est un peu moins chaud. La montée au col des Bœufs est une formalité et j'arrive avec Emilie au sommet. La descente de fait maintenant sur une route 4x4 pour changer un peu. Peu avant le ravito, je vois Nathalie Mauclair assise sur une chaise. J'arrive tranquillement pour remplir mes softflasks, prendre une soupe et mettre de la crème anti frottement. Emilie et Nathalie arrivent juste après moi et ne s'arrête presque pas. Je dois prendre une petite soupe et les filles m'échappent. Mince!La guerre commence pour elle!
Je repars sur le sentier Scout en compagnie de deux réunionnais Simon et Gisley. Je suis un peu désorienté dans cet immense cirque de Mafate. Je longe un peu le sentier avant de rejoindre une route pour une petite montée. Ça bifurque à droite et je lis le panneau îlet a Bourse 3h. Ouch, ça fait long et j'estime ça à 1h de descente! Peu après, je croise Sylvain Camus boitant bien bas. C'est fini pour lui et il va revenir en arrière. C'est la dure loi du grand raid!
Je continue et je descends, je descends et je descends encore et toujours rien, pas de village. C'est interminable et le moral prend un petit coup. Enfin, je vois une remontée et une descente dans une ravine. J'aperçois Émilie et Nathalie 3-4 minutes devant alors ça me rassure. Mais pas d'ilet à Bourse en vue!! Enfin, j'aperçois quelques choses et au détour je me retrouve au village. Je croise le japonais Kaburaki qui a abandonné et Denis Boulé, le faiseur de parcours. Je lui demande un peu le topo sur ce qu'il m'attend. Il me dit tu traverses 30 minutes, ensuite montée - descente et après 1500m de dénivelés et 8km. Pff, du lourd! Ah et y a-t-il une épicerie a îlet à Bourse? Oui à droite! Nikel un Orangina plus tard je repars pour grand place.
Par contre, pas grand-chose à grignoter au ravito et j'aurais peut-être du profiter de prendre un chocolat à l'épicerie! Ou une glace? Oui je rêve d'une bonne boule vanille bourbon pour faire local. Non, pas de ça dans Mafate...
Après un petit mot avec Fred Bousseau, je traverse pour Grand Place mais en fait je monte et je descends. 30 minutes m'a dit Denis. Pas bien long. Des toits bleus et j' suis. Top une chaise ! Je papote et on me prend pour un alsacien avec mon accent! Non, je suis le petit suisse perdu sur votre île! C'est où la sortie?
Eau, coca, bof bof! Un peu d'eau pétillante pour changer et 2 petits beurres. Pas beaucoup. Moi qui rêverais d’un gâteau banane ou d'une petite brochette de poulet! Bref, c'est un ravito super sympa et on trouve de joli lit de camp pour dormir mais je suis pas là pour ça...
Go allez Jules!
Col de la Roche Ancrée, je t'aurais. Je monte encore à bon pas avec Simon et c'est une jolie montée d'environ 400m qui se présente. Bien raide mais bon terrain, mais la descente derrière est vertigineuse! Marche d'escalier et terre grise glissante. De cette façon, c'est rapide au moins. Plus d'Emilie en vue, sniff!
J'aperçois alors un mur en face de moi mais j'essaie d'imaginer que ce n'est pas là et plus je descends, plus mes craintes sont confirmées. C'est le début de Roche Plate. J'arrive à la rivière et j'attends Simon 1 minute pour souffler! C'est reparti et je suis arrêté par la pente. Ça monte vraiment fort et arrivé sur une crête je cherche le chemin à gauche mais non il redescend! Il redescend là-bas, tout en bas dans les entrailles de l'enfer, plus bas que tout! Je prends mon courage à deux mains et je trottine avec prudence. Voici cette fameuse rivière des galets !
Je regarde autour de moins et je ne vois que de l'abrupte, je suis au fond de tout! Il me faudra 3 mois pour sortir d'ici. Tellement long, tellement haut. Ma tête tourne et j'essaie de prendre un panadol mais il ressort de ma bouche. Je m'assieds et je discute avec un randonneur. Pas facile, je commence à avoir un gros coup de fatigue et je ne mange plus beaucoup depuis un bon moment... Allez, je remets mon cœur à l'ouvrage et je monte pas par pas comme je sais faire. Je pense juste à Roche Plate et je sais que je vais me reposer là-haut. Je regarde à droite et je me dis que ça ressemble un peu à ça mais il y a mille escaliers à gravir pour y arriver. Je t'aurai!!!
Les jambes vont bien car je peux encore courir et j'arrive à l'école! Je demande à voir le médecin et elle s'occupe super bien de moi. Glycémie ok, hydratation ok. Besoin de fermer les yeux, alors je dors 10 minutes chrono. Je ressors et elle me dit de manger. Eau, coca, bananes, oranges, soupes. Allez une soupe. Plutôt allez retour pour la soupe! Rien d'autre passe. Merde! Je sais à ce moment que la course à la remontée est compromise et il faudra tenir et finir! On veut me capturer et me garder la! Non non, dans 3 minutes je suis loin les amis! Je veux ne pas trop avoir la nuit pour le Maïdo. Je repars avec 2 petits beurres et un peu de coca. Je pars petit pas et je peux accélérer un peu mieux. Quoi déjà la Brèche. Un détail! Maïdo tu es tout là-haut mais j'y arriverai même si il me faut 20h pour y grimper!
Je profite de mettre ma lampe avant la nuit et le sentier est sans pitié, droit en haut à travers cailloux et cailloux. Je reviens sur un randonneur au bon pas qui ravitaillait Kilian et Emilie. Je lui demande s’il veut monter avec moi et je lui parle un peu de ma vie de Trailer. Je m'arrête vomir encore une fois. Pas bien! Il reste avec moi et m'accompagne jusqu'au sommet. Je n'avale plus rien par dégoût mais je bois de petites gorgées de coca et d'eau. Me voici sorti du cirque de Mafate. Il n'y plus qu'à dérouler pour finir vous me direz. Sauf qu'il reste 55km et que ce qui m'attend est terrible!
Je vois ma maman qui m'attend depuis des lustres, je me pose et j'essaie de boire et manger un peu mais très peu. Je suis dépité mais en même temps déterminer à finir! J'observe un concurrent qui arrive et je vois des badges Quechua, briller. C'est GuillaumeLe Normand. Nous avons fini ensemble en 2010 ici même et l'occasion est belle de l'accompagner. Je repars et fais l'effort pour revenir. Voilà, ça fait du bien d'être avec lui et nous arrivons au ravito du Maido juste après. Je supplie pour avoir du riz et je mange 2 bouchées. C'est déjà ça! Nous repartons ensemble et cette présence me rassure et me fait plaisir. Nous discutons bien et le temps avance... Mais les dénivelés, c'est autre chose car il me semble que depuis 40 minutes nous faisons en haut, en bas dans cette forêt infernale. Ça monte 50 mètres pour redescendre 50 mètres, etc. C'est un mauvais film ou un gag? Les arbres sont partout et la tête croche parfois quelques branches. Enfin, ça descend un peu mieux mais les racines sont dans tous les coins. Les arbres ont-ils poussés dans la nuit pour me bloquer ? C'est horrible et je désespère un peu. Heureusement Guillaume est là etil me sauve de l'ennuie, de la déprime. Nous passons îlet Alcide et la descente est un peu mieux. On trotte un peu plus et on descend, on descend. Sans-Souci n'est pas le plus bel endroit du monde et nous croisons de drôles de choses comme une voiture retournée sur le toit. Une lumière, du bruit, un ravitaillement? Non une fête improvisée. Alors on descend, toujours pour arriver dans le village et l'école lé la (en créole). C'est monstre long! Ah, des crêpes et c'est parti pour 2 crêpes! Le top!!! Enfin autre chose sur un ravito, bravo Sans Souci!
On repart dans le village et nous filons en direction de la rivière des Galets. Je vois des lumières dans la plaine alluviale et je comprends qu'on va faire un détour qui ne ressemble à rien. Le stade d'halte-là est juste dessus mais il faut longer la rivière pour tout remonter l'autre côté. Dépitant, sans intérêt! Du trail urbain, j'adore... Halte-là! Le stade enfin! Je change de frontale et je trouve un peu de riz avec des lentilles. Succulent! On repart avec Guillaume mais j'en ai réellement marre. Qu'est-ce que je fou ici moi le fada de montagne? Je ne trouve pas mon pied dans des quartiers résidentiels et désolé mais ce n’est pas très beau! Alors, c'est parti avec gui gui! On monte, on monte et encore pour atteindre les étoiles. Ça finit plus, on a du faire 12000 mères de dénivelés! 800 en fait et ça descend à chemin Ratineau. Le spectacle commence: c'est un sentier qui ressemble à tout sauf à un sentier. Arbre, racine, pierres partout ! C'est misérable, je descends mal et je manque de lucidité. La cheville se tord souvent. Nous voici finalement au ravito vivant! C'est dur et je ferme les yeux 1 minute pour reprendre mes esprits.
Nous repartons de suite pour 200 mètres de route et à nouveau la galère entre racines et pierres. Je me tiens aux arbres et descends tel un singe mais au ralenti. Ensuite le chemin est plus plat mais mon envie de courir a disparu et Guillaume me motive un peu. L'escalade de la grotte Kala est passée et nous sommes en route pour la Possession. Nous finirons!!!La traversée n'en finit plus et les lumières de la ville sont visibles. Pff! Encore des cailloux partout et l'arrivée à la Possession est glauque comme jamais. J'ai l'impression de traverser une décharge, odeurs comprises... L'école et le ravitaillement sont enfin là. Je ne mange plus rien et j'arrive à tenir avec un peu d'eau et de soda entre chaque ravitaillement. Je propose à Guillaume de dormir un peu car je me suis tordu la cheville 20 fois. D'ailleurs celle-ci souffre et je la protège avec un pansement. Mieux vaut ne pas se blesser maintenant. On repart après 20 minutes de pause en direction du chemin des anglais.
C'est super raide et je dois me concentrer pour garder l'équilibre. Guillaume rit de me voir comme ça. Courage nous y sommes presque. Après 2 ravines, la 3ème est la bonne et nous mène à la Grande Chaloupe par une descente dans un tas de cailloux placé dans tous les sens. Ultime passage au bord de l'océan avant l'arrivée! On ferme encore un peu les yeux et c'est reparti! Je regarde les SMS de la famille et ça donne de la force pour la dernière bosse. Le soleil arrive avec le lever du jour et nous reprenons un peu d'énergie. Le rythme redevient bon et nous montons d'un bon pas. Saint-Bernard traversé et c'est les derniers mètres jusqu'à la boule du Colorado! Les jambes tournent encore bien pour Guillaume et moi et nous relançons encore un peu. Nous passons rapidement au dernier ravitaillement et nous nous serrons la main et apprécions le paysage! Quel voyage!
C'est parti pour le toboggan final ou la chaleur s'invite. 300-200-100 mètres de dénivelés et voici le stade et les derniers mètres. Ce moment, j'oublie tout et je me laisse glisser dans l'intimité jusqu'à la ligne. Il y a Guillaume, Ludo le speaker et moi! J'ai survécu, nous avons survécu à 2! L'émotion est cachée au fond de mon cœur mais quelle nuit. MERCI Guillaume pour ton soutien, merci à ma maman toujours présente, ma famille derrière moi avec les SMS et ma petite étoile toujours là pour me protéger!
Sans vous, je ne sais pas si j'aurais eu la force d'aborder cette fin de parcours terrible. J'aurais probablement continué dans le désespoir en larmes à la recherche de la Redoute!
C'est une course de fous, il faut être fou pour participer car aucun moment n'accorde de répit! Aucun moment n'est voué au repos.
C'est une course de fous, il faut être fou pour participer car aucun moment n'accorde de répit! Aucun moment n'est voué au repos.
Les bouquetins n'étaient pas là pour m'aider dans la nuit mais rien que le fait de boucler une telle épreuve quel que soit le temps et la place est un souvenir impérissable!
Merci à tous les gens qui me soutiennent, en premier lieu la famille, les amis et les sponsors : Salomon, Compressport, +Watt, Petzl, Julbo, Rieder Ortho et aussi le garage de l’Entremont de mon ami Jean-Marc, FMO et BTB !
A bientôt
(mon avis sur le parcours n’engage que moi et mon état de fatigue a grandement amplifié les difficultés)
BRAVO. je t'ai vu à grand place ou j'étais bénévole. tu payes pas de mine mais tu es un grand champion et je t'admire pour ce que tu as fait. merci de nous faire partager ton aventure par ce récit formidable qui donne des frissons.
RépondreSupprimerlolo974